Gynécologie et obstétrique

Le syndrome prémenstruel touche jusqu’à 40 % des femmes en âge de procréer. Le traitement de base comprend entre autres la phytothérapie par le gattilier (Vitex agnus-castus). Cette plante médicinale est également indiquée en cas de troubles du cycle menstruel. Le Dr Gabi Landmann, gynécologue libérale à Küsnacht, a expliqué comment l’utiliser et quels autres traitements sont disponibles lors de la manifestation Gynécologie Update Refresher* organisée par le Forum pour la formation médicale (FomF).

À la ménopause, les préjugés, craintes et malentendus sont une source d’inquiétude liée au cancer du sein pour de très nombreuses femmes. Pour faire la lumière sur le traitement hormonal substitutif (THS), une spécialiste de premier plan nous a ouvert les portes de son cabinet. Forte de plusieurs décennies d’expérience à l’interface entre la gynécologie et l’endocrinologie, le Pr Petra Stute souligne la nécessité d’une présentation équilibrée des avantages et des inconvénients du THS et propose des recommandations thérapeutiques fondées sur les preuves afin de garantir des soins informés et personnalisés.

Les plantes médicinales contiennent plusieurs substances avec différents mécanismes d’action. Lors d’une manifestation de formation continue de la Société Suisse de Phytothérapie Médicale (SSPM), Dorothea Staub-Helb, pharmacienne, Römer-Apotheke, Winterthur, a expliqué comment exploiter le potentiel de certaines de ces plantes dans l’infection urinaire non compliquée.

Pour différentes infections sexuellement transmissibles, qu’il s’agisse de Treponema pallidum, de Chlamydia, du VIH ou du virus de l’hépatite B, une prophylaxie est possible après un événement à risque. Dominique Braun, médecin-chef, Clinique des maladies infectieuses et d’hygiène hospitalière, Hôpitaux universitaires de Zurich, a fait le point sur la situation lors de la manifestation Web Update Infectiologie du Forum pour la formation médicale (FomF).

En matière de vaccination, les femmes ayant un désir d’enfant et les femmes enceintes doivent être attentives à certains points. Le Pr Phillip Tarr, comédecin-chef, Centre universitaire de médecine interne, et responsable infectiologie et hygiène hospitalière, l’Hôpital cantonal de Bâle-Campagne, a présenté les recommandations suisses actuelles et les aspects spécifiques aux futures mères lors de la manifestation Gynécologie Update Refresher organisée par le Forum pour la formation médicale (FomF).

Parmi toutes les méthodes contraceptives, la pilule a fait la course en tête en termes de popularité. Actuellement, de nombreuses femmes ont néanmoins une approche plus critique. Dans une nouvelle directive, des spécialistes sont revenus sur la place qu’occupent de nos jours les autres méthodes contraceptives et sur les points nécessitant un surcroît d’information.

Le vaccin nonavalent contre les papillomavirus humains (HPV) a une immunogénicité, une efficacité et une sécurité de plus de dix ans, selon les données à long terme actuellement publiées.

En Suisse, près d’un million de femmes de 45 à 58 ans traversent actuellement la phase difficile de la ménopause. Pour une approche structurée sur ce sujet complexe, nous nous sommes entretenus avec le Pr Petra Stute, une spécialiste de premier plan dans le domaine de l’endocrinologie gynécologique. En qualité de médecin-cheffe adjointe du service de gynécologie et directrice du centre de la ménopause, Hôpital de l’Ile, Berne, elle nous fait profiter de ses plus de 20 ans d’expérience dans le suivi des femmes ménopausées et s’exprime sur les derniers développements thérapeutiques.

La progression des infections sexuellement transmissibles peut être enrayée par un diagnostic et un traitement rapides. Mais dans certains cas, le dépistage régulier chez des patients asymptomatiques présente plus d’inconvénients que d’avantages.

Chez les femmes, il faut être attentif à la densité osseuse à partir de 65 ans. La présence d’une ostéoporose se traduit par un T-score inférieur à –2,5 ou par une fracture de fragilité. On dispose de quatre médicaments pour réduire le risque de fracture chez ces patientes.

Longtemps objet de déni par le corps médical, l’endométriose s’avère être une affection répandue. Elle touche en effet 10 % des femmes en âge de procréer – dont les jeunes filles à partir de la ménarche. Si l’anamnèse est claire, le diagnostic de suspicion d’endométriose doit être posé dès l’adolescence et un traitement doit être instauré, ont expliqué le Dr Sara Imboden, médecin-cheffe, PD, et le Dr Anja Wüest, médecin-cheffe, clinique universitaire de gynécologie, Berne, lors du symposium Gynea.

Des dorso-lombalgies d’intensité croissante ont empêché une jeune mère de s’occuper de son nourrisson de douze semaines. Son gynécologue a conclu à des tensions musculaires, mais l’IRM a révélé une cause bien plus sévère.

Environ un quart des femmes sexuellementactives ont une vaginose bactérienne. Des directives récemment révisées reprennent l’essentiel du diagnostic et du traitement.

L’anorexie peut avoir des conséquences majeures chez les jeunes filles. Lors de sa présentation dans le cadre d’un symposium Gynea, le Dr Ruth Draths, gynécologue,Pratique de gynécologie Buchenhof, Sursee, a sensibilisé les gynécologues à ce sujet et a montré comment ils peuvent aider ces adolescentes dans leur pratique.