Hyperuricémie et goutte
Pendant longtemps, la goutte a été considérée comme une maladie de civilisation bénigne. Il est désormais clair que non seulement la goutte en tant que maladie augmente le risque de maladies graves. L’hyperuricémie chronique qui la précède l’augmente également.

Lors du congrès annuel de la Société Suisse de Rhumatologie 2024, le Pr Thomas Daikeler, médecin-chef, service de rhumatologie, Hôpitaux universitaires de Bâle, a expliqué les bénéfices d’une réduction systémique des taux d’acide urique.
Hyperuricémie : bien plus qu’un précurseur de la goutte
« Il est clair qu’il n’y a pas de goutte sans hyperuricémie », a souligné le Pr Daikeler. Chez de nombreux patients, une uricémie élevée (> 6,8 mg/dl) reste longtemps asymptomatique. Elle finit par entraîner une inflammation articulaire à bas bruit secondaire au dépôt de cristaux d’urate, qui va finalement évoluer vers une goutte.
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