4 oct. 2024Approches médicamenteuses et interventionnelles comparées à l'hystérectomie

Options thérapeutiques alternatives pour les myomes symptomatiques

En cas de myomes symptomatiques, l’hystérectomie était par le passé l’approche thérapeutique la plus courante. Comme peu de femmes sont à l’aise avec cette intervention non sans risque, les options non opératoires sont aujourd’hui privilégiées, notamment des thérapies médicamenteuses et interventionnelles.

Micrographie lumineuse d'un fibrome utérin
Science Photo Library/CNRI
On estime qu’entre une femme sur deux et une femme sur cinq, selon l’âge, ont des myomes.

La probabilité de complications après hystérectomie pour les myomes symptomatiques est certes faible, mais dans le pire des cas, il peut y avoir des conséquences sévères irréversibles, selon le Dr Bernd Morgenstern, gynécologue, Hôpitaux universitaires de Cologne (1).

Parmi les alternatives, on citera des médicaments influençant le cycle, modifiant la coagulation sanguine ou supprimant la fonction ovarienne. En outre, il existe des procédés ablatifs et embolisants permettant de réduire les myomes.

Œstrogènes et progestatifs

Une hormonothérapie à base d’œstrogènes ou de progestatifs est censée soulager les femmes ayant des fibromes associés à des troubles menstruels.

La prise cyclique de contraceptifs oraux peut permettre d’atténuer ces troubles. En l’absence d’effet, l’étape suivante consiste en l’administration de médicaments appropriés en continu – il s’agit toutefois souvent d’une utilisation hors indication. Si un traitement sans œstrogènes est indiqué, comme chez les patientes à haut risque de thrombose, les progestatifs entrent en ligne de compte. L’hormonothérapie n’est toutefois pas un traitement causal des myomes. Elle n’entraîne pas de diminution du volume des tumeurs, celles-ci pouvant au contraire même se développer.

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