1 juin 2024Se fier d’emblée aux biomarqueurs

Prise en charge de l’asthme

La gestion moderne de l’asthme vise la rémission plutôt que le contrôle des symptômes. Pour y parvenir, les biomarqueurs sont indispensables, et pas seulement lorsque les médicaments biologiques entrent en jeu.

La gestion moderne de l’asthme vise la rémission plutôt que le contrôle des symptômes.
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La prise en charge de l’asthme ne se focalise plus sur le contrôle des symptômes mais vise l’objectif plus ambitieux de la rémission.

Les directives allemandes pour les spécialistes de l’asthme, élaborées sous l’égide du Pr Marek Lommatzsch, service de pneumologie, hôpital universitaire, Rostock, ont été les premières au monde à formuler l’objectif thérapeutique de la rémission l’an dernier (1).

D’autres pays ont suivi :  l’Espagne, l’Italie et le Japon. La rémission est un objectif plus ambitieux que le contrôle de l’asthme, ne serait-ce que du point de vue temporel, a précisé le spécialiste. Il faut une absence de symptômes et d’exacerbations sans corticoïdes systémiques (OCS) et une fonction pulmonaire stable pendant au moins un an.

Pour pouvoir parler d’un bon contrôle de l’asthme, deux à quatre semaines de conditions stables suffisent selon les connaissances actuelles. Un autre aspect important de ce nouveau concept est que le traitement doit se passer complètement de corticothérapie, c’est-à-dire pas corticoïdes même au coup par coup. Pour atteindre cet objectif, les mentalités doivent évoluer en passant du concept de traitement symptomatique à celui de traitement préventif.

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