18 nov. 2021Pemphigoïde bulleuse

D’abord des corticoïdes par voie topique

La pemphigoïde bulleuse touche essentiellement les sujets de plus de 70 ans. Il s’agit d’une affection grave du fait du terrain fragile, du risque de complications liées aux décollements cutanés (infections, décompensation de tare sous-jacente, grabatisation, etc.) et des effets indésirables des traitements locaux ou systémiques. L’arsenal thérapeutique est riche, les dermocorticoïdes à forte activité étant à prescrire en première intention.

La pemphigoïde bulleuse (PB) est la plus fréquente des maladies bulleuses auto-immunes (MBAI). Elle touche essentiellement les sujets de plus de 70 ans. L’association à des maladies neurodégénératives et grabatisantes est fréquente (démence, AVC, maladie de Parkinson). La maladie peut parfois être induite par des médicaments (spironolactone, phénothiazines, gliptines). Elle est due à des auto-anticorps dirigés contre deux protéines de la jonction dermo-épidermique, la BPAG1 (BP230) et la BPAG2 (BP180).

Pour voir le contenu, vous devez vous connecter ou vous inscrire.