6 oct. 2024MRD, ADN tumoral, immunoscore

Nouveaux outils du pronostic du cancer du côlon

L’estimation du pronostic comme base de la décision thérapeutique repose depuis des décennies sur la classification en stades TNM pour le cancer du côlon localisé. Une approche individuelle n’est toutefois possible que de manière limitée. Tant la MRD que l’ADN tumoral circulant pourraient améliorer cette situation, comme il en ressort de deux études présentées au congrès de l’ESMO-GI.

Le pronostic du cancer du côlon s'améliore grâce à la MRD et à l'ADN circulant tumoral.
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Selon le Pr Arvind Dasari, MD Anderson Cancer Center, Houston, l’absence de maladie résiduelle moléculaire (MRD) après la résection d’une tumeur localement limitée est importante pour le pronostic du cancer du côlon (1).

Analyse rétrospective : MRD et risque de récidive

Il a présenté les résultats d’une analyse rétrospective de 3.148 patients atteints d’adénocarcinomes réséqués du côlon. Ils avaient participé aux études GALAXY et BESPOKE CRC ou avaient eu une analyse ADN tumoral circulant (ADNtc) dans le cadre de la routine clinique au MD Anderson Cancer Center. Pour cette analyse, les chercheurs ont utilisé un test PCR-NGS multiplex avec 16 gènes. Ils ont relevé le statut MRD deux à dix semaines après l’opération et l’ont intégré dans le staging avant de commencer un traitement adjuvant.

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