15 nov. 2025Double charge de morbidité cardiaque et pulmonaire

Lorsque des patients BPCO tirent bénéfice de médicaments cardiologiques

Les maladies cardiovasculaires comorbides peuvent augmenter considérablement la morbidité et la mortalité des patients ayant des maladies pulmonaires. Pourtant, elles ne sont souvent pas traitées de manière adéquate. L’exemple de la BPCO montre les effets réciproques que peut avoir le traitement médicamenteux, tant positifs que négatifs.

Illustration anatomique des poumons et du cœur
nerthuz/stock.adobe.com

Les patients BPCO ont un risque deux à trois fois plus élevé de développer des affections cardiovasculaires concomitantes, notamment une insuffisance cardiaque (IC), une maladie coronarienne (MC), un accident vasculaire cérébral ischémique (AVC) et des arythmies, a expliqué le Dr Julia Wälscher, pneumologue, Clinique de la Ruhr, faculté de médecine, université d’Essen, dans le cadre du congrès de pneumologie allemand.

Environ 47 % de ces patients sont par exemple hypertendus, 40 % ont une MC et 20 % une IC. L’intervenante a proposé une explication fondée sur trois corrélations physiopathologiques. L’inflammation pulmonaire liée à la BPCO aggrave l’inflammation systémique et contribue ainsi à des lésions vasculaires athéroscléreuses. L’hypoxémie peut entraîner une hypertension pulmonaire et une insuffisance cardiaque droite, tandis que la compression due à l’hyperinflation réduit la fonction cardiaque.

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