11 nov. 2025Prévention anti-démence en pratique de premier recours

La réserve cognitive, un trésor à préserver

La réserve cognitive joue un rôle déterminant dans la résilience cérébrale chez la personne âgée. La stimulation des processus neuroénergétiques et plastiques ainsi que la réduction des charges inflammatoires sont des stratégies anti-démence prometteuses. Les médecins généralistes ont un rôle clé à jouer dans ce domaine.

Head under umbrella protects against risk. Business resilient to survive difficulty. Protection, safety, protection Idea. Modern vector illustration in flat style
Vadym/stock.adobe.com

La réserve cognitive décrit la capacité du cerveau à maintenir ses fonctions cognitives malgré les altérations liées à l’âge ou à la maladie. Le développement de cette réserve est fortement influencé par le niveau d’instruction, les exigences professionnelles et les activités stimulantes sur le plan intellectuel. Avec l’âge, cette réserve cognitive court le risque de diminuer.

Des travaux montrent qu’une réserve cognitive initialement plus élevée peut retarder l’apparition des symptômes cliniques de la démence (1). Ainsi, les personnes disposant d’une réserve importante ont souvent une progression plus lente dans la progression d’une déficience cognitive légère vers la démence, ce qui suggère que la réserve cognitive a un effet protecteur contre le déclin cognitif (2). De plus, la réserve cognitive n’est pas statique car pouvant être influencée favorablement ou non, même à un âge avancé. Une activité/stimulation physique et mentale, le fait de garder des liens sociaux et se former en continu peuvent renforcer la réserve cognitive et retarder l’apparition de la démence (3, 4).

Détecter précocement les troubles cognitifs subjectifs

Pour voir le contenu, vous devez vous connecter ou vous inscrire.