Agir sur le déclin cognitif au stade précoce

Lors du webinaire organisé par Medical Tribune, des experts ont abordé différents aspects de la démence, en particulier la prévention. En l’absence de traitements pharmacologiques efficaces, il faut en effet mettre l’accent sur le dépistage précoce et le développement de stratégies préventives, a expliqué le Dr Mathias Schlögl, PD, médecin-chef, service de gériatrie, clinique Barmelweid. Une gestion ciblée des facteurs de risque associée à des traitements non pharmacologiques permet un effet préventif dans près de la moitié des cas.

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La Suisse compte actuellement plus de 150000 personnes atteintes de démence, et environ 34000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. En raison de l’allongement de l’espérance de vie, il faut s’attendre à un doublement du nombre de patients atteints de démence d’ici 2050, a expliqué le Dr Ansgar Felbecker, Hôpital de l’Île, Berne.*

Dans la tranche d’âge de la population de 90 ans et plus, une femme sur deux et un homme sur trois ont une démence, qui représente désormais la troisième cause de décès. Dans ce contexte, l’accent doit être mis sur la prévention, le dépistage et la prise en charge précoces. Cette approche se fonde principalement sur les conclusions du rapport de la commission du Lancet sur la prévention, l’intervention et la prise en charge de la démence (1).