Quel rapport entre obésité, cachexie et maladies rhumatismales ?
L’obésité et la polyarthrite rhumatoïde vont souvent de pair. Avec des conséquences graves car la graisse abdominale a des effets extrêmement négatifs sur les articulations. Mais la cachexie a également son importance en cas de rhumatisme et peut même entraîner une fonte musculaire au stade de pré-PR.

L’obésité et ses conséquences jouent un rôle important dans la polyarthrite rhumatoïde (PR).
Selon une étude italienne récente, l’obésité, l’obésité centrale, les troubles du métabolisme lipidique et le syndrome métabolique sont étroitement associés à la maladie inflammatoire chronique. Ces facteurs sont déjà pertinents dans la PR précoce, comme le montre une étude chinoise où l’obésité a été évaluée selon un indice tenant compte de l’âge, de l’IMC, du tour de taille et des lipides sanguins.
Des valeurs élevées étaient associées à un haut risque de perte osseuse trabéculaire chez les femmes atteintes de PR précoce. Ce facteur prédictif est peut-être renforcé par l’état d’inflammation chronique chez les patientes présentant un trouble viscéral du métabolisme lipidique. « L’inflammation détruit les os », a résumé le Pr Ulf Müller-
Ladner, université de Giessen. Même si c’est une évidence, le fait est que c’est la première fois que les collègues chinois le démontrent.
Congrès allemand de rhumatologie 2024