17 sept. 2025Valeur diagnostique et pronostique des auto-anticorps

Suspicion de myosite : les anticorps, clé du diagnostic

En cas de suspicion de myosite, les tests d’anticorps contribuent à poser le diagnostic. En outre, leurs résultats permettent de dépister des maladies associées et de faire des pronostics probabilistes de l’évolution.

Test ELISA. Pipettes multicanaux et plaque à puits multiples lors d’un test sanguin ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay).
Science Photo Library / Tek Image
Le test ELISA joue un rôle central dans le diagnostic et le suivi de l’évolution des myosites.

Le spectre des myosites auto-immunes comprend plusieurs sous-types cliniques. Outre le syndrome des antisynthétases, il inclut la dermatomyosite, la polymyosite, de la myopathie nécrosante à médiation auto-immune (MNAI) et la myosite à corps inclus (IBM).

Les myosites peuvent également se présenter comme des myosites de chevauchement (MC) dans le cadre d’autres maladies systémiques immunologiques telles que le lupus érythémateux, la sclérose systémique et le syndrome de Sjögren.

Les myopathies peuvent être absentes

Des symptômes cliniques tels que la faiblesse, les myalgies ainsi que l’atteinte cutanée et pulmonaire sont présents à des degrés divers dans les différentes sous-formes. Cependant, les symptômes musculaires précurseurs sont parfois absents. Les autoanticorps spécifiques et associés à la myosite contribuent au diagnostic et à l’identification des sous-groupes. Ils sont également considérés comme des marqueurs pronostiques pour le développement d’une pneumopathie interstitielle diffuse (PID) ou d’une maladie tumorale associée.

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