3 sept. 2025Le lourd fardeau souvent invisible du désir d’enfant Défis médicaux et émotionnels des traitements de fertilité

Défis médicaux et émotionnels des traitements de fertilité

Les progrès de la médecine de la reproduction ont ouvert de nombreuses possibilités aux couples qui ne parviennent pas à avoir d’enfant. Mais les traitements de fertilité s’accompagnent souvent d’un stress physique et psychique considérable. Comment les réduire ?

Les traitements de fertilité entraînent parfois un fardeau psychologique considérable pour les couples.
Chinnapong/stock.adobe.com

Après des années de désir d’enfant inassouvi, il s’est avéré que Barbara H. souffrait d’une infertilité tubaire. Les deux trompes de Fallope avaient probablement des adhérences et étaient obstruées suite à une maladie inflammatoire pelvienne (MIP) antérieure. Cela empêchait le passage naturel des ovules. Elle et son mari Martin ont donc décidé de recourir à la FIV. Après quatre tentatives infructueuses, sans nidation des embryons transférés, l’enfant tant attendu n’était toujours pas là. Finalement, leur fils Tim est venu au monde en 2020.

Un bonheur absolu pour la jeune mère. Elle raconte les principaux défis psychologiques qu’elle a dû relever pendant ses traitements de fertilité intensifs : « La période d’attente après le transfert d’embryons était particulièrement éprouvante. On vous implante un embryon, mais vous n’avez aucun contrôle sur le fait qu’il soit bien implanté ou non. Et en plus de cela, tout le monde vous recommande de vous détendre, alors que c’est quasi impossible ! ».

Les conseils de la psychologue de la clinique l’ont toutefois aidée à mieux surmonter cette phase. « Le plaisir et l’espérance sont des raisons de vivre, alors réjouis-toi, même si tu ignores si cela fonctionnera. En effet, même s’il y aura deuil et déception, rien ni personne ne pourra ternir votre joie et vos espoirs ».

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