Ostéoporose : de la testostérone risquée à l’intelligence artificielle prometteuse

Il y a eu récemment quelques développements intéressants concernant le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose. Judith Everts-Graber, directrice de l’ostéoimmunologie, clinique universitaire de rhumatologie et d’immunologie, Hôpital de l’Île, Berne, a présenté cinq publications remarquables lors du congrès annuel de la Société suisse de rhumatologie 2024.

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Parmi les développements intéressants dans le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose figurent les améliorations des outils de dépistage tels que FRAX.

Une étude (1) américaine a abouti à un résultat surprenant concernant la supplémentation en testostérone chez les hommes ayant un hypogonadisme :  « La testostérone a entraîné une augmentation significative des fractures », a déclaré l’intervenante. Ce résultat inattendu était probablement dû à une activité physique accrue suite à l’hormonothérapie. Les fractures concernaient surtout les côtes et la cheville, des localisations peu typiques de l’ostéoporose. « On ignore donc si la testostérone protège réellement les patients atteints d’ostéoporose et d’hypogonadisme contre les fractures ».