2 mai 2025Prévenir les conséquences à long terme et améliorer la qualité de vie

Nouvelles recommandations pour le SOPK

On dispose désormais de directives actualisées pour le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). La mise à jour comprend désormais la mention « at risk for PCOS » pour les filles qui ne remplissent que partiellement les conditions pour le diagnostic du SOPK (1). Le Dr Anja Wüest, médecin-chef, gynécologie pédiatrique, Hôpital de l’Ile, Berne, spécialiste en médecine de la reproduction, a expliqué quelle est la pertinence de cette mention lors du symposium Gynea.

MEB en fausses couleurs de l'ovaire polykystique
Science Photo Library / PROFESSORS P.M. MOTTA & S. MAKABE/
Des follicules stériles sortant de la paroi d’un ovaire polykystique. Ces follicules grossissent et se remplissent de liquide (ME, 200x).

Chez la femme adulte, le diagnostic de SOPK est posé sur la base des critères de Rotterdam. Il est établi lorsque deux des trois conditions suivantes sont remplies. Il s'agit de la présence d’une oligo-/anovulation, d’un signe d’androgénisation ou d’hyperandrogénémie, ou encore de la mise en évidence d’un ovaire polykystique à l’échographie. En alternative, un taux sanguin élevé d’hormone anti-müllérienne (AMH) peut également être pris en compte.

SOPK : limites du diagnostic chez l’adolescente

« Ces critères ne peuvent être appliqués que de manière limitée à l’adolescence », a expliqué la spécialiste. La raison réside dans les nombreux chevauchements entre le SOPK et le développement pubertaire physiologique. Jusqu’à trois ans après les premières règles, les cycles irréguliers sont physiologiques. Les adolescentes se plaignent alors souvent de problèmes cutanés, notamment d’acné.

Pour voir le contenu, vous devez vous connecter ou vous inscrire.