Nouveaux aspects de la vaccination anti-HPV

Après son autorisation, le vaccin contre le HPV a d’abord ciblé uniquement les filles, l’accent étant mis sur la prévention du cancer du col de l’utérus. Depuis 2016, la vaccination des garçons est également recommandée. Entre-temps, de plus en plus de données confirment l’utilité de la vaccination après le traitement des lésions dues au HPV. Le champ d’application et la recommandation de la vaccination anti-HPV se sont donc considérablement élargis.

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Dans son intervention au congrès annuel de la SSGO*, le Dr Martine Jacot-Guillarmod, PD, CHUV Lausanne, a tout d’abord attiré l’attention sur une étude de 2020.

« C’est la première étude bien menée qui montre que la vaccination contre les HPV a un impact non seulement sur la prévalence des HPV ou des dysplasies. Elle démontre également une influence réelle sur l’incidence du cancer du col de l’utérus. Les données sont remarquables car on voit que le vaccin, s’il a été administré avant l’âge de 17 ans, réduit l’incidence du cancer du col de l’utérus de 88 % », a-t-elle expliqué.

Elle a mis en lumière quatre aspects de la vaccination contre le HPV. Il s’agit de l’importance de la vaccination pour les garçons, pour les femmes de plus de 26 ans et après une conisation. Elle souligne aussi l’impact des nouvelles données sur la pratique gynécologique quotidienne.