22 avr. 2025Thérapie substitutive par la testostérone dans l’hypogonadisme

Quid de la sécurité cardiovasculaire et prostatique ?

Les médecins hésitent souvent à prescrire une thérapie substitutive par la testostérone aux hommes atteints d’hypogonadisme. Cette réticence s’explique principalement par des préoccupations liées à la sécurité cardiovasculaire, mais aussi par la crainte d’effets secondaires spécifiques à la prostate. Une étude permet désormais d’y voir plus clair.

La thérapie à la testostérone a-t-elle des effets secondaires cardiovasculaires et prostatiques ?
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Dans l’étude TRAVERSE, une équipe de chercheurs a évalué la sécurité cardiovasculaire d’un gel de testostérone à 1,62 %. L’étude randomisée en double insu avec contrôle placebo a inclus 4246 hommes de 45 à 80 ans ayant une maladie cardiovasculaire préexistante ou un risque accru de maladie cardiovasculaire.

Une maladie cardiovasculaire était définie comme une preuve clinique ou angiographique d’une maladie coronarienne, d’une maladie cérébrovasculaire ou d’une artériopathie périphérique. Le risque cardiovasculaire était considéré comme accru en présence de trois facteurs ou plus tels que

  • hypertension artérielle,
  • dyslipidémie,
  • tabagisme,
  • maladie rénale chronique de stade 3,
  • diabète,
  • CRP haute sensibilité élevée,
  • âge > 65 ans ou
  • un score coronarien d’Agatston supérieur au 75e percentile pour l’âge et l’origine ethnique.
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