Asthme sévère : le choix de l’anticorps approprié
En cas d’asthme sévère, une corticothérapie systémique doit être pleinement justifiée, les médicaments biologiques venant en première ligne. Mais laquelle de ces différentes substances doit-on utiliser, quand et chez quels patients ?

Avant de diagnostiquer un asthme « sévère », certains points doivent être vérifiés, a souligné le Pr Marek Lommatzsch, centre de médecine interne, clinique universitaire de Rostock (1). En font partie le contrôle de la technique d’inhalation, l’exclusion des déclencheurs, l’éducation thérapeutique, les mesures de rééducation et la prise en compte des comorbidités notables. Si une personne reste symptomatique malgré un traitement optimal par inhalation, on peut supposer qu’elle a un asthme sévère. La nouveauté des directives de 2023 est qu’une dose maximale de CSI n’est plus exigée pour le « traitement maximal », mais seulement une dose « élevée ».
Le recours d’emblée aux corticoïdes systémiques n’est pas la bonne solution, a mis en garde le pneumologue. Si l’on opte malgré tout pour ce traitement, il faut désormais le justifier, les biothérapies étant désormais clairement le traitement de premier choix. Il en existe six, dont cinq sous forme de stylo pré-rempli. Il existe des différences en ce qui concerne l’âge de départ, le statut d’autorisation et l’autorisation pour les comorbidités (voir encadré).
Choisir le bon traitement : la règle ABCD
- 19e Congrès allemand sur les allergies, 2-4 octobre 2024, Dresden