23 janv. 2025Pneumopathies d’hypersensibilité

L’éviction des antigènes est loin d’être suffisante dans l’alvéolite allergique

En raison des évolutions potentiellement très différentes, en cas de suspicion de pneumopathie d’hypersensibilité (alvéolite allergique extrinsèque), une approche différenciée est nécessaire face à la grande variété de ses évolutions. Une fois le diagnostic posé, on dispose de toute une série d’options thérapeutiques. Une mise à jour récente d’une directive fournit des réponses aux questions fréquentes en pratique.

Un pigeon sur un fond urbain regarde de biais directement dans l'objectif de l'appareil photo.
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En élevage de pigeons, la prévalence de l’alvéolite allergique exogène peut atteindre 21 %.

On distingue principalement deux types d’alvéolite allergique extrinsèque (EAA) qui sont la forme aiguë et la forme chronique.

Il existe en outre des formes fibrotiques et non fibrotiques. Comme pour toutes les pneumopathies interstitielles (PID) nouvellement diagnostiquées, le dépistage d’une EAA doit débuter par une anamnèse minutieuse. Cela permet déjà d’identifier les indices d’un contact antigénique pertinent (domestique ou professionnel).

Des questionnaires standardisés facilitent l’évaluation, mais ne peuvent pas se substituer à l’entretien médical sur les antécédents, soulignent les auteurs de la directive allemande « Diagnostic et traitement de l’alvéolite allergique exogène » (1).

Recherche d’anticorps IgG la plus ciblée possible

La détermination d’anticorps IgG spécifiques vient en deuxième position. Une détection a une grande valeur prédictive chez les personnes dont on soupçonne cliniquement une EAA. Le choix se fait en fonction de la source probable d’antigènes, par exemple l’élevage d’oiseaux, l’agriculture et l’exposition aux moisissures. Il est également possible de tester des déclencheurs fréquents, tels que les actinomycètes thermophiles.

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