14 déc. 2024Le poids et l’apparence peu contributifs

Diagnostic, évaluation et prise en charge de la sarcopénie

La sarcopénie est fréquente et associée à de nombreuses conséquences délétères. Dans la pratique, elle est en principe facile à diagnostiquer et à traiter. Pourtant, elle reste très souvent non diagnostiquée et non traitée, a expliqué le Dr Anna K. Eggimann, PD, médecin-chef et coresponsable du service d’orthogériatrie, clinique universitaire de gériatrie, Hôpital de l’Ile, Berne, dans son intervention au dernier symposium Rheuma Top.

Vue latérale d'un vieil homme âgé, anatomie des muscles internes du visage isolé sur fond blanc
Oksana/stock.adobe.com
Malgré ses nombreuses conséquences délétères, la sarcopénie reste encore trop souvent non diagnostiquée.

La sarcopénie est associée à des troubles très divers. Elle augmente par exemple le risque de chutes, de fractures, de perte de mobilité, de perte d’autonomie et de mortalité. La prévalence est de 14 à 55 % selon les études. Depuis 2018, la sarcopénie est un diagnostic pertinent pour la CIM-10.

Les mécanismes sous-jacents de la sarcopénie

Différents mécanismes sont impliqués dans sa survenue. Ainsi, on observe un dysfonctionnement mitochondrial dans la cellule musculaire, une diminution des fibres musculaires blanches de type 2 à réaction rapide ainsi qu’une perte de motoneurones et un dysfonctionnement des cellules satellites.

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