25 sept. 2024Nouvelles indications cliniques en vue

La neuro-imagerie à l’ère de l’IRM 7 Tesla

Lors d’un atelier organisé dans le cadre de la réunion annuelle de la Société Suisse de Neurologie, le Dr Piotr Radojewski, neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, Hôpital de l’Ile, Berne, a présenté les indications cliniques de l’imagerie par l’IRM 7 Tesla. L’IRM à très haut champ ouvre une nouvelle dimension dans l’imagerie neurologique, avec une qualité de signal et d’image jusqu’ici inconnue. Le Dr Radojewski s’est ensuite prêté à une interview.

Portrait du Dr Piotr Radojewski
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Le Dr Piotr Radojewski
neuroradiologie diagnostique et interventionnelle,
Hôpital de l’Ile, Berne

Le Dr Radojewski a cité un exemple particulièrement marquant d’un anévrisme intracrânien non rompu de découverte fortuite, que les appareils IRM 1,5T et 3T disponibles à ce jour ne permettaient souvent pas de distinguer des variations anatomiques normales des vaisseaux cérébraux.

Pour les patients concernés, cela signifiait qu’ils devaient vivre avec l’incertitude de faire un jour une hémorragie sous-arachnoïdienne potentiellement mortelle. Le Dr Radojewski a expliqué que l’IRM 7T permet de distinguer avec certitude les patients présentant une variante vasculaire anatomique normale de ceux ayant un anévrisme non rompu.

Que peut apporter l’IRM 7T dans la pratique ?

En pratique clinique, la plupart des anévrismes intracrâniens non rompus peuvent être caractérisés de manière adéquate par une IRM 1,5T ou 3T. Mais pour un sous-groupe de patients les résultats peuvent s’avérer problématiques car il n’est pas possible de distinguer clairement l’anévrisme de la variante de la norme vasculaire.

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