Nécrolyse épidermique toxique après traitement par apalutamide
L’épidermolyse aiguë impose la recherche de la prise de nouveaux médicaments. En effet, s’il s’agit d’une nécrolyse épidermique toxique, celle-ci peut être rapidement fatale en l’absence de traitement.
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La fièvre, symptôme de la phase prodromique, précède de quelques jours les manifestations cutanées du syndrome de Stevens-Johnson ou la nécrolyse épidermique toxique. Pour la recherche du déclencheur, cela peut être un indice décisif.
Un patient de 79 ans a consulté à l’hôpital cantonal de Zoug pour une fièvre et une asthénie. Deux jours auparavant, il avait présenté des otalgies, des frissons et un état fébrile à près de 40 °C.
Le diclofénac a apporté un soulagement temporaire, mais la pyrexie a persisté, rapporte le Dr Julian Mair am Tinkhof, et ses coauteurs (1).
Symptomatologie et évolution initiale
Références
- am Tinkhof J et al. Epidermale Nekrolyse: Fieber als Prodromalphase. Swiss Med Forum 2024; 53: 168-171; doi : 10.4414/smf.1174042413