9 sept. 2024Être attentif au syndrome prodromique

Nécrolyse épidermique toxique après traitement par apalutamide

L’épidermolyse aiguë impose la recherche de la prise de nouveaux médicaments. En effet, s’il s’agit d’une nécrolyse épidermique toxique, celle-ci peut être rapidement fatale en l’absence de traitement.

Un thermomètre affichant 39,9 degrés sur fond blanc
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La fièvre, symptôme de la phase prodromique, précède de quelques jours les manifestations cutanées du syndrome de Stevens-Johnson ou la nécrolyse épidermique toxique. Pour la recherche du déclencheur, cela peut être un indice décisif.

Un patient de 79 ans a consulté à l’hôpital cantonal de Zoug pour une fièvre et une asthénie. Deux jours auparavant, il avait présenté des otalgies, des frissons et un état fébrile à près de 40 °C.

Le diclofénac a apporté un soulagement temporaire, mais la pyrexie a persisté, rapporte le Dr Julian Mair am Tinkhof, et ses coauteurs (1).

Symptomatologie et évolution initiale

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