30 janv. 2024Ce qui fragilise les os de la femme ménopausée et ce qui les renforce

Ostéoporose – options préventives et thérapeutiques optimales

Chez les femmes, il faut être attentif à la densité osseuse à partir de 65 ans. La présence d’une ostéoporose se traduit par un T-score inférieur à –2,5 ou par une fracture de fragilité. On dispose de quatre médicaments pour réduire le risque de fracture chez ces patientes.

Fragilitätsfraktur am Schenkelhals
Science Photo Library/ Pasieka, Alfred
Un T-score inférieur à –2,5 à la DEXA est associé à un risque accru de fracture de fragilité du col fémoral.

Parmi les patientes atteintes d’ostéoporose postménopausique, 50 % vont présenter une fracture de fragilité. Leurs principales localisations sont la colonne vertébrale, la hanche, le poignet, l’humérus et le bassin. Une fracture de la hanche double le risque de mortalité dans l’année qui suit la fracture, mettent en garde les Pr Marcella Donovan Walker et Elisabeth Shane, université Columbia, New York, dans leur revue (1).

Chez la femme, la mesure de la densité osseuse par ostéodensitométrie (DEXA) est indiquée à partir de 65 ans, voire plus tôt en cas de risque accru d’ostéoporose. Les facteurs de risque de l’ostéoporose postménopausique sont notamment un âge avancé, un faible poids corporel (< 58 kg), des fractures à l’âge adulte, des antécédents de fractures de la hanche chez les parents, une corticothérapie (> 5 mg d’équivalent prednisolone/j pendant plus de trois mois), la prise de médicaments augmentant le risque d’ostéoporose, le tabagisme, une consommation excessive d’alcool et des facteurs de risque d’une ostéoporose secondaire (par ex. diabète, infection par le VIH, greffes d’organes).

Il y a indication au traitement en cas de

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