Rhumatologie

Les patients ayant eu une splénectomie, ayant des maladies neuro-immunologiques ou rhumatologiques et sous traitement immunosuppresseur sont particulièrement exposés à des infections sévères. Il faut donc accorder une attention particulière à leur statut vaccinal.

Les lombalgies spécifiques peuvent avoir les causes les plus diverses, de la sténose du canal rachidien aux processus pathologiques des articulations sacro-iliaques. Un diagnostic rapide et un traitement adéquat s’imposent.

La sarcopénie est fréquente et associée à de nombreuses conséquences délétères. Dans la pratique, elle est en principe facile à diagnostiquer et à traiter. Pourtant, elle reste très souvent non diagnostiquée et non traitée, a expliqué le Dr Anna K. Eggimann, PD, médecin-chef et coresponsable du service d’orthogériatrie, clinique universitaire de gériatrie, Hôpital de l’Ile, Berne, dans son intervention au dernier symposium Rheuma Top.

Les corticoïdes sont incontournables dans de nombreuses maladies rhumatismales. Toutefois, l’objectif actuel est d’en réduire la dose le plus rapidement possible et, mieux encore, de les arrêter complètement. Comment y parvenir ?

Outre les médicaments et l’exercice physique, une alimentation appropriée a également son importance dans l’ostéoporose. Il n’existe certes pas de régime spécifique mais il est possible de prendre soin de ses os en surveillant son régime alimentaire.

Dans les maladies rhumatologiques inflammatoires, il existe de nombreuses indications à l’interruption du traitement de fond par immunomodulateurs. Un rhumatologue explique quand et combien de temps il faudra le prévoir.

En pratique quotidienne, de nombreux patients se plaignent de douleurs de l’appareil locomoteur ou des articulations. Des lésions dégénératives en sont très souvent la cause, mais il peut parfois s’agir d’une maladie rhumatismale. Une équipe d’experts explique comment bien conduire le diagnostic différentiel.

Le rhumatisme articulaire aigu et l’arthrite réactionnelle post-streptococcique sont toutes deux dues aux processus immunitaires déclenchés par une infection par des streptocoques bêta-hémolytiques du groupe A. Mais il y a des différences tant dans le traitement aigu que dans la prévention des récidives.

Malgré les progrès thérapeutiques, de nombreux patients atteints d’arthrite goutteuse ne reçoivent toujours pas les soins adéquats. Une nouvelle directive allemande devrait y remédier. Dans ce contexte, il a fallu surmonter les avis divergents des médecins généralistes et des rhumatologues, notamment sur le taux d’acide urique à atteindre.

Il existe un large éventail d’options thérapeutiques pour lutter contre la gonarthrose, connue pour la douleur qu’elle génère. Il va des antalgiques à l’intervention chirurgicale en passant par les injections intra-articulaires. Les directives allemandes actuelles évaluent l’efficacité de chaque méthode.

La panartérite noueuse et le syndrome de Kawasaki sont un véritable défi diagnostique en raison de leurs manifestations hétérogènes. Dans le cas du syndrome de Kawasaki, il faut notamment agir vite car en l’absence de traitement agressif dans les premiers jours suivant le début des symptômes, il y a risque de lésions coronariennes à terme.

L’ostéoporose et la rhumatologie ont de nombreux points communs. Ainsi, de nombreuses maladies rhumatismales sont associées à un risque accru d’ostéoporose, que ce soit en raison de la maladie proprement dite ou du traitement. Il existe également des médicaments anti-ostéoporose qui sont utilisés avec succès dans les maladies rhumatismales. Lors du congrès EULAR 2024, le Pr Willem F. Lems, rhumatologue, Amsterdam, a présenté dans une session What is new les développements actuels dans le domaine de l’ostéoporose en se fondant sur des études publiées l’an dernier.

Les anticorps anti-GQ1b entraînent diverses neuropathies. Outre les muscles oculaires, le sens de l’équilibre et la coordination des mouvements peuvent être affectés. Les titres sont en corrélation avec la sévérité.

Tantôt il s’agit d’aphtes récurrents, tantôt une cécité s’installe, la maladie de Behçet présente une large éventail de manifestations. Sa pathogenèse reste méconnue et son pronostic modéré. Une équipe d’experts fait le point sur l’état actuel des connaissances en génétique, les facteurs déclenchants potentiels et le traitement.

Les douleurs chroniques de l’appareil locomoteur ne sont peut-être pas seulement un lourd fardeau en soi, mais pourraient avoir des conséquences allant au-delà des troubles somatiques. Des travaux de recherche récents montrent que la douleur chronique risque également d’accélérer le vieillissement cérébral.